Violentes manifestations : le groupe de facilitation appelle à la désascalade

Ce lundi, à quelques heures de l’ouverture du procès opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr, des manifestations ont éclaté à Ziguinchor. Un mort a été enregistrés du côté des policiers. Un groupe de facilitation s’est investi pour ramener le calme.

Depuis le matin, la situation est tendue à Ziguinchor, où un policier a perdu la vie lors des manifestations. Le «Groupe de facilitation», qui joue les bons officies, s’est réuni ce lundi 15 mai pour examiner la situation politique nationale qu’il juge «de plus en plus tendue et inquiétante.» Il appelle toutes les parties à créer les conditions de succès d’un dialogue inclusif.

Le Groupe de facilitation appelle ainsi à la désescalade, afin de préserver les fondamentaux et valeurs de la République, garants de la cohésion et de la paix sociales. Dans cette perspective, le Comité compte poursuivre ses rencontres et concertations avec Ies autorités religieuses, les acteurs politiques, la société civile ainsi que les organisations socioprofessionnelles en vue de contribuer à la paix, la sécurité et à la stabilité de plus en plus menacée de notre pays.

Le Groupe déplore, cependant, la mort accidentelle du policier Khassim Diédhiou lors des manifestations à Ziguinchor et présente ses condoléances à la famille du défunt et aux forces de défense et de sécurité. Il a également une pensée pour les blessés à qui il souhaite un prompt rétablissement.

Le groupe de contact est constitué de Alioune Tine (AfrikaJom Center), de Mme Ndioro Ndiaye (Présidente Alliance pour la Migration, le Leadership et le Développement), de Cheikh Tidiane Cissé (Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Élections), de Elimane Diouf (Confédération des Syndicats Autonomes) et de Ibrahima Bakhoum (Journaliste).

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