Procès du 23 mai : Ousmane Sonko demande des garanties avant de comparaitre
Pourquoi s’est-il retranché à Ziguinchor ? Sera-t-il au procès du 23 mai prochain ? Ousmane Sonko a répondu à ces question dans un entretien accordé à nos confrères de Walfadjri.
«Je n’accepterai plus certaines choses». Ces mots sont de Ousmane Sonko. Le leader de Pastef qui a accordé un entretien à Walf Tv, a expliqué pourquoi il s’est retiré à Ziguinchor et a manqué la première audience du procès qui l’oppose à Adji Sarr : «Je n’accepterai plus qu’on barricade ma demeure, qu’on agresse ma famille, qu’on agresse ma personne», précise le leader de Pastef.
Ousmane Sonko veut aussi que ses avocats ne soient pas attaqués : «Parce qu’en plein dossier, on attaque ma défense, mes avocats qui sont envoyés en conseil de discipline alors que d’autres ont fait plus grave et n’ont pas été inquiétés. Mes avocats étrangers sont refoulés alors que leur avocat est venu de l’étranger sans avoir été refoulé. Cela montre que ce n’est plus un procès. Parce qu’on crée le déséquilibre dans le procès», explique-t-il.
“Contumace ne veut pas dire culpabilité…”
Il déclare ainsi que si ces points sont satisfaits, il reviendrait à Dakar pour prendre part au procès : «Le jour où ils me donneront la garantie qu’à mon retour à Dakar ce qui s’est produit ne se reproduira plus, demain je prendrai l’avion et mardi je viendrai au Tribunal», dit-il.
Pour ce qui est du jugement par contumace qu’il risque, Ousmane Sonko précise : «Mais contumace ne veut pas dire culpabilité. Non. Ce n’est pas parce que tu juges par contumace qu’il y a culpabilité. Parce que les éléments du dossier sont là et le juge peut les consulter avant de prendre une décision.»