Le sévère réquisitoire de Macky contre les putschs

Le président de la République, Macky Sall a appelé, lundi, à faire taire les armes, notant que ‘’les conflits armés plombent le développement économique et social de l’Afrique’’.

‘’En plus du coût matériel et humain, les conflits armés plombent totalement les efforts sur la voie du développement économique et social’’, du continent, a-t-il déclaré à l’ouverture de la Neuvième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.

Cette rencontre internationale porte notamment sur le thème : ‘’L’Afrique des potentiels et des solutions face aux défis sécuritaires et à l’instabilité institutionnelle’’.

Outre le président Sall, le chef de l’Etat de la République islamique de Mauritanie, Mouhamed Ould El Ghazouani, des représentants de chefs de gouvernement dont celui de la Guinée Bissau Gerrardo Martins et le ministre délégué aux Affaires étrangères du Japon, Horri Iwao et d’autres délégations officielles prennent part à la cérémonie d’ouverture.

Des autorités académiques et militaires, des diplomates et représentants de partenaires techniques et financiers du Sénégal participent également à cette rencontre de deux jours.

‘’L’Afrique a besoin de pause [dans les coups d’Etat] pour travailler à son développement. Il ne faut pas qu’on se réveille tous les matins avec des mutineries, des putschs. L’Afrique ne peut pas se développer dans ces conditions’’, a martelé Macky Sall.

Le chef de l’Etat sénégalais a estimé que “les conflits et atteintes à la stabilité constitutionnelle donnent une mauvaise perception et contribuent à renchérir le crédit en Afrique’’.

‘’Les conflits et l’instabilité institutionnelle coutent cher à l’Afrique, contribuent au renchérissement du crédit et font faire au continent un bond en arrière de 60-65 ans’’, a regretté Macky Sall.

En cela, fait-il remarquer, ‘’il est donc temps de faire taire les armes et de privilégier le dialogue pour le règlement des différends’’ dans les pays d’Afrique.

‘’C’est par le dialogue que l’on surmonte les clivages partisans, pour bâtir des coalitions nécessaires à la stabilité des institutions. Nous devons développer dans chaque pays africain la philosophie du dialogue national’’, a-t-il préconisé.

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