Le F24 maintient la pression en annonçant des journées de manifestation
Le Mouvement des forces vives de la nation (F24) compte maintenir la pression dans le combat qu’il mène contre le régime en place. Lors d’un point de presse tenu hier, lundi 5 juin 2023, la plateforme de l’opposition invite les Sénégalais à se mobiliser massivement pour participer aux séries de manifestations qu’elle projette d’organiser les vendredi 9 et samedi 10 juin. Ces manifestations, d’après le coordonnateur du mouvement, Mamadou Mbodj, permettra à tous les citoyens soucieux du triomphe de la vérité de pouvoir manifester leur engagement pour la paix.
«F24 invite les sénégalais à se mobiliser pour participer massivement aux séries de manifestations pacifiques prévues dans son plan d’action dont les premières auront lieu les vendredi 9 et samedi 10 juin 2023 », a annoncé lors d’un point de presse son coordonnateur. Selon Mamadou Mbodj, « Il s’agira de la part de tous les citoyens soucieux du triomphe de la vérité, de se mobiliser pour manifester leur engagement pour la paix et la satisfaction des points constitutifs de la charte du F24». Toujours dans son place d’action, la plateforme de l’opposition qui s’adressait à la presse dans la foulée des violentes manifestations qui ont secoué le Sénégal, exige « la libération de tous les détenus politiques », tout en appelant le président Macky Sall à créer les conditions de la désescalade par la levée immédiate du blocus du domicile d’Ousmane Sonko de PastefLes Patriotes. Dans la même perspective, le F24 exige du président de la République la prise de mesures « allant dans le sens de préserver la paix civile en lieu et place de l’acharnement dont ce dernier est victime ». Et ce, d’autant qu’ «il est temps que Monsieur Macky Sall et ses camarades comprennent que F24 et les Sénégalais ne les laisseront pas faire d’Ousmane Sonko, la troisième victime de leur sport favorable, une sélection des candidats à la présidentielle de 2024 », préviennent Mamadou Mbodj et Cie.
Réagissant par ailleurs, à propos des auteurs de violences, le F24 par la voix de Me Moussa Diop, président du parti And Gor yi Jotna (AG/Jotna) a tenu à faire savoir son intention de saisir les juridictions internationales. «Nous sommes en train de monter des dossiers pour traduire ces crimes devant la CPI», a dit Me Diop. Avant de revenir sur la question du troisième mandat en disant : « le président Macky Sall avait dit que ceux qui avaient voté le OUI savaient qu’il peut se présenter en 2024…J’ai voté le OUI et s’il nous avait dit qu’en le votant, il aurait un autre mandat en 2024, on n’allait pas voter. C’est archi-faux. C’est de l’escroquerie politique ». Et en conclusion, il dira : « J’invite les chefs religieux à parler. Il faut qu’ils parlent avant que la situation ne dégénère».