Khalifa Sall hué, les cadres de Taxawu Senegaal montent au créneau
La situation est actuellement tendue entre Taxawu Sénégal et Pastef au sein de Yewwi. Les huées à l’encontre de Khalifa Sall ont été la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Ce dimanche, le mouvement des cadres de Taxawu Sénégal est monté au créneau pour s’indigner et alerter. Ci-dessous les grands axes du message lu par Made Codé Ndiaye.
«Certains ont tenté de vouloir peindre notre leader comme quelqu’un qui va à un dialogue deal ou qui va vers la compromission. Nous voulons rappeler que le président khalifa Sall n’est pas un homme de compromission (…)»
Ce que Khalifa ne fera pas
«Nous avons des identités politiques différentes. Tout ce qu’on demande à nos alliés politiques, c’est de respecter cette différence. La président Khalifa Sall n’est pas un homme radical sur la forme, il défend des valeurs républicaines et il a l’héritage de Senghor et de Diouf qui ont fondé cet Etat et cette institution. Donc il ne peut pas être à l’origine de l’effondrement de ces institution et de la République. Et donc il ne peut pas jouer le même rôle que certains dans l’opposition. Il faut que donc, qu’on respecte cette ligne de conduite, cette démarcation par rapport aux principes qui gouvernent les partis.»
Les querelles et divisions
«Aujourd’hui nous lançons un appel. Un appel à toutes les forces vives de la nation autour du F24, mais aussi à tous les leaders de Yewwi. La population nous observe. Ce qu’elle veut, ce ne sont pas des querelles, des divisions qui n’ont pas lieu d’être quand on est confrontés à une situation plus urgente. La situation la plus urgente, c’est comment faire pour se débarrasser du président Macky Sall.»
Des huées non dénoncées
«Il faut que les leaders puissent se parler pour dépasser ces situations. Nous remarquons et nous regrettons les évènements qui se sont produits lors du rassemblement du F24. Aucun leader de Yewwi ne l’a déploré et ne l’a condamné. Et nous pensons que quand nous sommes dans des combats de principe, aucun leader ne doit être hué lorsqu’il prend la parole.»