Arona Coumba Ndofféne Diouf souligne les fausses notes du Macky

L’ancien ministre conseiller Arona Coumba Ndoffène Diouf a fait face à la presse. Une occasion pour parler des ressources non-renouvelables (pétrole et gaz). Il s’est prononcé également sur l’endettement  du Sénégal et sur l’importance de l’agriculture dans le développement d’un pays. 

 
Ainsi, il a pris l’exemple de pays comme le Ghana, le Liberia et la Tanzanie qui ont bénéficié de ces ressources et qui n’ont pas su les utiliser (le désespoir de l’entente) . “Aujourd’hui, non seulement les autorités sénégalaises ne sont pas préparées à cet enjeu économique majeur, pire encore, la mise en place du cadre de gestion des revenus pétroliers et gaziers du pays est toujours dans le tâtonnement ou en cours, alors que les premiers barils sortiront du fond océanique dans quelques mois. Je voudrais alerter mes compatriotes et l’opinion internationale sur les manquements et l’inaptitude du gouvernement du président Macky Sall constatés dans les divers aspects des cadres réglementaires et institutionnels pour une bonne prise en charge de la gouvernance de nos ressources pétrolières et gazières. Je ne dérogerai pas à la règle”, lance-t-il.
 
Le responsable moral de l’Alternative citoyenne And Deffar Sénégal s’inquiète de l’endettement du Sénégal. Pour lui, “si le président n’est pas en mesure de vous donner les vrais chiffres, je vous le donne”.
 
 “En 2021, dernière année évaluée du régime du président Macky Sall, le montant du budget de la dette était de 9 478 milliards (14,45 milliards d’euros) et représente le montant de la dette le plus élevé des 23 dernières années de l’histoire du Sénégal. Rapporté au nombre d’habitants, cela correspond à un endettement de 561 492 F CFA (856 euros), que chaque citoyen sénégalais doit aux créanciers du président Macky Sall”, explique-t-il.
Le candidat à l’élection présidentielle de 2024 a aussi abordé la question de l’agriculture et de son importance. “Le Sénégal peut se développer grâce à l’agriculture. Si c’était moi, je n’allais pas  faire le TER et le BRT. J’allais prendre ces milliards et le mettre dans  l’agriculture. Le bénéfice pourrait nous apporter un TER, BRT et autre. L’autosuffisance alimentaire est possible. Nous avons assez  de terres”,a-t-il conclu.
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