1er mai : le Synpics dénonce la précarité de la presse

Le chef de l’Etat, Macky Sall, reçoit les cahiers de doléances des organisations syndicales, ce lundi 1er mai, au palais de la République.

Dans son discours, le Secrétaire général du Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS) Bamba Kassé est revenu sur la situation précaire des travailleurs du secteur: « Au Sénégal, près de la moitié de ceux qui travaillent dans les médias sont sous payés. »

Ce constat ressort d’une enquête réalisée par la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs). Elle indique que « 17 pour-cent des jeunes reporters ne disposent pas de contrat de travail dûment signé. C’est presqu’alarmant. »

Par ailleurs, relève le journaliste : « Monsieur le Président, vous aviez donné des instructions pour que la convention collective (fixant les salaires) soit respectée par les entreprises de presse et les entités publiques et privées qui y sont assujetties par la loi. »
Bamba Kasse a fini par suggérer qu’un cadre radical soit mis en place pour mettre fin à l’exploitation dés journalistes.

Il a aussi insisté sur le sort des correspondants régionaux « payés à 2000 FCFA, la pige » avant d’intercéder en faveur du chroniqueur de Walf, Pape Ndiaye, dans les liens de la détention. « Le tribunal des pairs devrait être un préalable avant toute poursuite » contre un journaliste, a-t-il plaidé.