Peines et complaintes des célibataires endurcis

Le 14 février est célébré la fête des amoureux. Ce jour a servi de prétexte à la rédaction du quotidien Le Regard d’aller à la rencontre des célibataires qui souffrent le martyr à cause de la longue attente d’un ou d’une conjointe. Entre pression sociales et déceptions amoureuses, ils portent le poids de leur situation matrimoniale tel un fardeau intenable.

C’est un jour où ce qui sont entre de bonnes mains affichent leur béatitude. Sur les réseaux sociaux, tous les moyens sont bons pour extérioriser ses sentiments. Pendant ce temps, d’autres souffrent en silence, pratiquement tous les jours. Le mariage est un fait social, nous apprend la sociologie. Ceux qui tardent à trouver leur moitié subissent une pression sociale très lourde. Parfois, cela peut les conduire à opérer un mauvais choix, c’est à dire, dire oui à son corps défendant ou parce qu’on veut quitter uniquement la maison familiale.

“Je prends de l’âge, je m’en rends compte, mais ma situation économique est très compliquée comment quelqu’un qui ne peut pas subvenir à ses moindre besoin peut prétendre nourrir et vêtir une femme, je veux mais je ne peux pas!” a lâché A. S. la quarantaine révolue. Son problème est économique. A. S. de renchérir “la pression sociale m’empêche de dormir”. Des milliers de jeunes se trouvent dans cette situation. Ils peinent à trouver un emploi stable pour assurer les dépenses. Dans cette catégorie se trouve en grande partie des étudiants qui ont leur diplôme et passent toutes les journées à se tourner les pouces.

Une appréhension exaspérée par les dots ostentatoires. Des célébrités affichent sur les réseaux sociaux des montants faramineux, voitures ou parures en or. Ce qui n’est pas donné à tout le monde. De ce fait, ceux qui vivent dans la précarité se font l’idée qu’ils sont exclus. Du coté des filles, on laisse le temps passé pour attendre quelqu’un aux poches bien remplies pour vivre leur rêve des romances Hollywoodiennes. Un mirage qui prend au piège et faire perdre du temps.

Il y’a aussi la problématique des castes qui empoisonne la vie amoureuse de beaucoup de couples qui ambitionnent se marier. Il ou elle est Guér, Guewel, Teug… donc vous ne pouvez pas vous unir pour le meilleur et le pire. Un diktat des parents qui continue de briser la vie amoureuse de beaucoup de jeunes. Les plus rebelles se braquent, quitte à rester pendant des années dans le célibat. Un mal qui fait des vagues inestimables.

Ils ont tous un dénominateur commun, vivre cet état avec peine et angoisse, parce que tout simplement la barrière qui les empêche de vivre le parfait amour aux cotés de sa ou son conjoint est difficile à sauter. La société en même temps exerce une lourde pression sur eux.

Le quotidien Le Regard 

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